Confession olfactive

Hugo JACOMET
24/4/2011
Confession olfactive

Gentlemen,

comme vous le savez, si vous êtes un lecteur régulier de PG, il existe certains terrains - faisant pourtant partie intégrante de l'élégance d'un homme - sur lesquels nous ne nous aventurons que fort peu car nous ne nous en sentons pas la légitimité en termes de culture et d'éducation.

C'est le cas, notamment, de la haute horlogerie (2 petits articles sur 400 en ligne sur PG à ce jour), de la maroquinerie (vous aurez noté, au passage, que nous n'avons jamais écrit le moindre article sur les ceintures) mais aussi de la parfumerie (un seul article à ce jour).

Il est vrai que le vestiaire et les souliers masculins nous donnent déjà beaucoup de travail et que pour avoir une réelle démarche éditoriale et pas uniquement descriptive (comme c'est le cas sur les très nombreux nouveaux blogs qui fleurissent chaque jour sur la toile, PG faisant déjà figure de "grand ancien"), il convient de se forger un socle de connaissances solide et de l'entretenir au quotidien sur le "terrain" (même si le mot est, je l'avoue, quelque peu dissonant lorsque l'on parle de salons Bespoke).

Cela ne veut pour autant pas dire que cette exigence de culture nous interdise, de temps à autre (et comme aujourd'hui), des coups de coeurs (beaucoup) plus profanes sur des objets appartenant à des familles de produits sur lesquelles d'autres sites / blogs font déjà référence comme par exemple, sur le sujet qui nous intéresse aujourd'hui,  l'excellent et très pointu "Grain de Musc".

Ceci étant, il faut dire que le nom de la fragrance en question avait tout pour attirer notre attention puisqu'il s'agit de l'eau de toilette SARTORIAL (la bien nommée dans ces colonnes) de l'auguste maison de Covent Garden-London Penhaligon's.

Je porte personnellement cette eau de toilette depuis quelques semaines et je dois avouer qu'elle "enveloppe" très bien toutes mes tenues, bien que j'en sois moins amateur lorsque je suis en tenue plus décontractée. En revanche, cette fragrance apprivoise merveilleusement bien l'understatement "de rigueur" d'un costume en grande mesure...

Si nous avons intitulé cet article "Confession olfactive", c'est que je dois également confesser avoir reçu gratuitement un exemplaire de Sartorial (il y a quelques mois) et, pour la première fois, avoir violé la règle immuable de PG qui consiste à renvoyer aux expéditeurs tous les objets (nombreux et souvent très onéreux) qui nous sont adressés pour que nous puissions juger de leur qualité et de la pertinence de nous en faire l'écho dans ces colonnes. J'ai donc gardé SARTORIAL et je le porte chaque jour aux frais de la princesse...

Ceci étant, pour ma défense, il convient de rappeler qu'essayer un parfum implique de "violer" son emballage, d'ouvrir le flacon et d'en vider une petite partie sur son épiderme, l'objet devenant instantanément "usé" et, donc, non réutilisable pour quelqu'un d'autre.

Je demande donc officiellement à la maison PENHALIGON'S de m'envoyer la facture car je ne sais plus d'où vient ce merveilleux flacon, de Londres, d'un revendeur local ou d'une agence de relations presse...

Pour le reste cette fragrance est très agréable, me semble assez originale et est la seule qui ait pu (temporairement au moins) me détourner de "CUIR BELUGA" de la maison Guerlain qui reste, pour moi, l'un des sommets des fragrances pour l'homme.

Mais encore une fois, je ne suis pas un spécialiste et pour TOUT savoir sur SARTORIAL de PENHALIGON'S, allez lire l'article que "Graine de Musc" lui a consacré : GRAIN DE MUSC - SARTORIAL.

Cheers, HUGO

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